Il n’est pas toujours évident de communiquer avec les autres, mais quand on a des difficultés à parler cela peut sembler insurmontable. Alors comment peut-on malgré tout se faire comprendre ? Avez-vous déjà imaginé ce que vous feriez dans cette situation ?
Dans nos formations GESIVI, certaines équipes en charge de publics ayant des déficits de communication nous demandent de réduire notre temps d’intervention sur la partie « négociation »,« car avec eux, ils ne peuvent pas comprendre » disent-ils.
Erreur, car négocier, ne concerne pas que les mots. Mais aussi le « non » et le « para verbal ».
Il y a également des outils complémentaires comme la CAA (Communication Alternative et Augmentée). Cette vidéo de 15 min vous la fera découvrir.
Avoir des outils pour exprimer ses ressentis. Pouvoir dire si on a peur, ou mal, cela est essentiel pour leur sécurité, d’autant que ce public, selon les études statistiques, plus vulnérable est la personne plus elle a tendance à être sujet à des agressions.
Un tableau imagé est un exemple de CAA, communication alternative qui peut remplacer la parole si elle est absente, ou augmenter (améliorer) quand on peut parler mais que la communication est difficile.
En octobre prochain, l’équipe GESIVI assistera à une information dans le département du Gard.
Aujourd’hui les outils existent, mais la difficulté est que la majorité des personnes qui pourrait être concernée par la CAA n’ont pas accès à ces outils car nous sous-estimons trop leur capacités et leur potentiel. Nous finirons sur les belles paroles de Lynn Dew :
« Ce n’est pas parce ce qu’ils ont du mal à parler ou ne parle pas du tout qu’ils n’ont rien à dire. Est-ce que l’on souhaite rester sur l’idée, pourtant désuète, que la capacité à s’exprimer à l’oral reflète la capacité à entendre, à réfléchir, à rêver ? »