« On ne sort de la guerre que par la destruction ou la négociation et il est toujours souhaitable de laisser une porte de sortie si on veut éviter la destruction. Car on n’arrête pas la guerre sans rien gagner. Si vous laissez un chien enragé dans une impasse, il vous sautera à la gorge »
Gal V. Desportes
Améliorez vos compétences pour désamorcer un conflit verbal.
La négociation qui sera présentée lors de notre premier stage les 29 et 30 juin, est adaptée pour les personnes du médicosocial, enseignants, éducateurs, agents d’accueil. Mais aussi toutes celles et ceux qui désirent acquérir des outils de négociation et de gestion de conflit.
Venez découvrir la visio de présentation. Didier GUEGUEN, ancien négociateur GIPN/RAID animera cette formation.
Négocier, par Thomas HOBBES, philosophe (1588-1679) :
« Le langage, nous dit-il, voilà qui sépare radicalement l’homme de l’ours, du lion ou du loup. Une illustration animalière qui a le mérite de nous signifier que le langage élève l’homme à une plus haute vertu que le cri ou le mugissement… L’incapacité à s’exprimer, à parler correctement, induit en effet, bien souvent, une plus grande difficulté à contenir ses propres instincts. L’absence de parole accroît la violence primitive en soi, d’où l’intérêt du langage dans le sens d’une vertu civilisatrice, qui permet d’éloigner plus encore l’homme du loup. En quoi l’analphabétisme est une violence faite à l’être humain dans son intégrité physique et morale ; celui-ci accroît l’instabilité civile. L’invention de la parole, par le jeu si subtil de son élocution par la bouche, la langue, les lèvres, est d’une prouesse à ce point remarquable, par sa richesse sonore et donc, d’expressions, qu’elle pourrait laisser penser à un authentique attribut divin. L’invention de l’écriture ne fait que prolonger cette faculté, de manière à permettre, via l’usage de signes (numériques, alphabétiques, symboliques, etc.) d’en fixer la signification pour le long terme, et permettre ainsi à des peuples de s’instruire des vérités des autres, à travers l’histoire ; sans quoi, tout serait toujours à réinventer et on imagine mal un progrès possible sans transmissions historiques. »