Quelle est la différence entre une formation self-défense et une formation gestion des conflits ? Y a-t-il un ou des liens ? Des points communs ?

Le 2 juillet, nous nous sommes rendus à la Faculté de Montpellier 3 pour travailler avec les professeurs d’éducation physique. Leur besoin : répondre aux attentes des étudiantes et étudiants qui sont parfois l’objet de harcèlement ou de « mauvaises rencontres » au sortir de cours.
Comment prévenir ce sentiment d’insécurité ? Transmettre des gestes simples et pouvant être mise en œuvre en cas de besoin.

Ces enseignants de sport sont aguerris aux techniques d’enseignement et à la pédagogie à mettre en œuvre.

 

Aujourd’hui, il faut aller au-delà de la transmission de gestes en répondant à ces quelques fondamentaux.

1. Si je comprends les mécanismes de l’agression, je peux mieux y faire face.

2. Je dois intégrer des réflexes simples comme :
a. « Chien qui aboie ne mord pas »
b. « Je vois la tête, je vois les pieds, je suis à bonne distance »
c. « Je monte les mains pour apaiser et…me protéger »
d. « Main cachée, mais armée »
e. « Je parle, je respire, donc je lutte contre le stress »
f. « Bouger, c’est lutter contre le gel »
g. « Le pire ennemi est en nous-même : gérer son stress avant tout »

3. Organiser des mises en situations simples et concrètes permettant de sortir des sports de combat et d’intégrer la réalité de la rue (la spécialité des équipes GESIVI®)

Un passage qui permet de s’auto-évaluer et de se nourrir de ses erreurs pour progresser.
« Je soulignerai l’importance du travail en atelier de simulation, qui permettra de dissocier le « ressenti » des intervenants, des observations qui permettront de souligner les points forts et les points à améliorer pour « optimiser » le potentiel des élèves.
Pour évacuer les charges émotionnelles cumulées pendant la mise en situation, le « Debriefing » bienveillant sera indispensable ! » Brice Vercelot, formateur police.

Pour conclure, GESIVI® pour les professionnels, tout comme les citoyens désireux de se protéger, c’est :

  • Identifier les comportements suspects ;
  • Comprendre le phénomène du passage à l’acte ;
  • Acquérir les outils de réponse alternatifs avant d’avoir recours à une confrontation physique ;
  • Mettre en place la désescalade verbale ;
  • Même chose pour la désescalade gestuelle ;
  • Dissuader et/ou se dégager plutôt que combattre qui est l’ultime recours.